Auteur : Zelie

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Le réflexe de Moro chez le bébé : de quoi s’agit-il ?

Le réflexe de Moro chez le bébé : de quoi s’agit-il ?

A la naissance, les nouveaux-nés sont dotés de plusieurs réflexes dits archaïques. Aussi appelés réflexes primitifs, ce sont des mouvements automatiques et involontaires qui ont pour but d’assurer la survie des nouveaux-nés. Le réflexe de Moro est en fait partie et est un signe de bonne santé. Il peut toutefois être parfois gênant, car il peut réveiller bébé et déclencher des pleurs. On vous explique son fonctionnement et comment le calmer.

Les réflexes archaïques

Les réflexes archaïques font partie intégrante de notre système nerveux. Ils sont essentiels au développement neuro-sensoriel et moteur de toute personne et permettent notre survie. Par exemple, le réflexe de succion permet dès la naissance de téter sans apprentissage.
Ces réflexes primitifs ont un impact fort sur l’évolution psychique et motrice des bébés.

Le réflexe de Moro fait partie de nos réflexes primitifs. Il apparaît vers la 10ème semaine de vie intra-utérine et est complétement actif au moment de la naissance. C’est un réflexe de protection.
Il est essentiel car il permet s’assurer que le développement cérébral de bébé est normal. Sa bonne intégration participe à la mise en place de la confiance en soi et à l’équilibre émotionnel.

Comment se manifeste le réflexe de Moro ?

Le réflexe de Moro est déclenché généralement par un stimulus sensoriel intense et soudain, vécu comme un stress :

  • un bruit fort,
  • un changement soudain de position du corps,
  • un changement brutal d’intensité lumineuse,
  • un contact de la peau inattendu,
  • un mouvement brusque à proximité de bébé,
  • une sensation de chute ressentie par bébé,
  • une position inconfortable.

La réaction de bébé est instantanée :

  • il étend soudainement les bras, les jambes et les doigts,
  • son corps est en extension, de façon symétrique,
  • aussitôt, les membres reviennent serrés le long du corps,
  • il peut se mettre à pleurer (son seul moyen de communication).

Ce réflexe est un mécanisme de protection qui doit permettre au nouveau-né de s’agripper à ce qui est le plus proche de lui. Il prépare également à la marche, au cours de laquelle il aura besoin d’ouvrir les bras pour se rattraper.

Cette réaction s’intègre progressivement et disparaît vers 3-4 mois. Bébé est alors en mesure de mieux gérer ces stimulations inattendues. Ce réflexe laisse ensuite place à la réaction de sursaut.

Comment tester le réflexe de Moro ?

Considéré comme un signe de bonne santé, le réflexe de Moro est suivi médicalement. Il est testé au moins une fois durant la première visite médicale et déclenché de façon volontaire pour vérifier le bon fonctionnement du système nerveux.
Pour cela, le médecin saisit bébé placé sur le dos par les mains et le soulève de quelques centimètres, avant de le laisser retomber doucement. Il vérifie ainsi la présence du réflexe et la symétrie des mouvements.

Avant cinq mois, l’absence de ce réflexe ou sa persistance après 5 mois peuvent être en lien avec un trouble neurologique ou un retard de développement. Le médecin pourra alors envisager des examens approfondis si nécessaire.

Comment calmer le réflexe de Moro ?

Chez certains bébés, le réflexe de Moro peut s’activer fréquemment. Cette réaction involontaire peut les réveiller brutalement, les empêcher de s’endormir et générer beaucoup de pleurs.
Pour intégrer ce réflexe, bébé doit comprendre qu’il n’y a pas de danger face à ces stimulations. Il est donc possible d’accompagner bébé pour l’aider à se sentir en sécurité et le rassurer.

  • Bercer et rassurer bébé :

En cas de réveil dû au réflexe de Moro, il est important de prendre bébé dans ses bras, de le bercer et de lui parler de façon apaisante. Le but est de lui faire sentir qu’il est en sécurité. Avec le temps, il va apprendre à mieux appréhender ces situations et à ne plus les considérer comme inquiétantes.

  • Éviter les stimulus :

Si vous observez que votre bébé est très sensible aux stimuli extérieurs, il faudra veiller à limiter les mouvements brusques, les bruits et lumières trop intenses, au moins durant les premiers mois. Moins de stress favorisera sa détente et son sommeil.

  • Emmailloter bébé durant son sommeil :

En limitant les mouvements du corps, l’emmaillotage permet de contenir bébé et éviter les sursauts. Bébé est enveloppé dans un grand morceau de tissu, de manière à maintenir ses bras le long du corps. Cette technique apporte un sentiment de sécurité et favorise l’endormissement.

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Allaitement et réveils nocturnes de bébé : quel lien ?

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La physiologie du sommeil

Dès la naissance et progressivement, l’organisation du sommeil se met en place. Tout comme l’adulte, le sommeil de l’enfant s’organise en cycles. Une nuit comprend 4 à 6 cycles de sommeil, composés de plusieurs phases.
La durée des cycles varient selon l’âge :
– 50 min de 0 à 10 mois,
– 70 min de 10 à 24 mois
– 90 min à 120 min de 2 à 6 ans.
Selon l’âge, les phases qui composent un cycle évoluent et s’alternent différemment : endormissement, sommeil lent (réveil facile), sommeil profond puis très profond, sommeil paradoxal (rêves). Entre chaque cycle, bébé connait une courte phase d’éveil.

Vers 3 ans, le sommeil est composé des mêmes phases que celles de l’adulte. Jusqu’à cet âge, chaque enfant va apprendre à dormir selon son propre rythme. Comme pour l’apprentissage de la marche ou du langage, il peut y avoir de grandes différences entre les enfants. Il ne sert à rien de les comparer.

Par ailleurs, le temps de sommeil quotidien va également évoluer en fonction de l’âge. En moyenne, un nouveau-né peut dormir entre 14 et 18 heures par jour. Ce temps diminue ensuite pour atteindre 13 à 14 heures vers 1 an puis 12 à 13 heures vers 3 ans. Au delà de ces chiffres, n’oublions pas qu’il existe des petits et des gros dormeurs.

Pourquoi un bébé se réveille-t-il la nuit ?

Selon les âges, différentes raisons peuvent expliquer les réveils nocturnes des bébés.

  • De 0 à 3 mois :

A la naissance, l’estomac de bébé est tout petit et encore immature. A contrario, son cerveau est déjà très gros et a d’importants besoins énergétiques. Les réveils sont donc très fréquents pour assurer sa survie et sa croissance. L’allaitement à la demande répond alors parfaitement à ces besoins. Par ailleurs, durant cette période, bébé ne fait pas encore la différence entre le jour et la nuit.

  • A partir de 4/ 6 mois jusqu’à 9 mois

Bébé est maintenant capable de faire des réserves d’énergie. Il est donc physiologiquement en mesure de dormir plusieurs cycles de sommeil consécutifs. A cet âge, il est capable de différencier le jour et la nuit. Son rythme devient circadien.
Toutefois, les réveils entre deux cycles restent très fréquents car le sommeil de bébé est encore très fragile.

  • De 9 mois à 3 ans

Le sommeil se modifie pour se rapprocher de sa forme définitive et chaque cycle s’allonge.
Cependant, du fait de sa croissance et de l’évolution de son environnement, de nombreux facteurs peuvent venir perturber le sommeil d’un bébé :
– la découverte de l’environnement,
– la diversification alimentaire,
– la peur de la séparation,
– une maladie,
– un voyage,
– les poussées de croissance,
– les douleurs dentaires
– peut-être une entrée à la crèche ou chez la nounou,
– nouvelle fratrie,
– une sensibilité aux bruits…

  • De 3 à 6 ans

Le sommeil nocturne s’améliore du fait de l’âge. Il tend à se rapprocher du cycle des adultes. La réduction des siestes en journée permet aussi une meilleure qualité du sommeil la nuit.

L’allaitement est-il en cause dans les réveils nocturnes ?

Un nourrisson, qu’il soit allaité ou nourri au biberon, a besoin de boire la nuit. Jusqu’à environ 3 mois, il est sain et normal pour un nouveau-né de se réveiller la nuit. C’est le cas d’environ 90% des bébés. Un bébé de cet âge qui fait ses nuits est donc une exception.

En France, la mise au sein à la demande n’a pas toujours été la norme. Des conseils et horaires de tétées très stricts ont perturbé beaucoup d’allaitements. Les bébés allaités manquaient d’apports caloriques suffisants, les mamans avaient des engorgements… Dans ces conditions, une fois nourris avec un biberon de lait artificiel, les bébés finissaient par s’endormir. Ces façons de faire ont permis d’ancrer la croyance que l’alimentation au biberon était plus rassasiante que l’allaitement.
Maintenant que l’allaitement à la demande est encouragé, les études montrent qu’il n’y a pas de différence au niveau du sommeil entre les bébés allaités et ceux nourris au biberon.
A partir de 6 mois, les causes des réveils ne sont donc pas liés à l’alimentation. Selon une étude de 2015, presque 8 bébés sur 10 se réveilleraient la nuit entre 6 et 12 mois, sans lien avec l’alimentation.

Répondre aux besoins de bébé pour l’aider à s’endormir seul

Comprendre le rythme et les besoins de sommeil de votre bébé est primordial. Cela permet d’accepter les réveils nocturnes mais aussi de les accompagner plus facilement.
Il est aussi important de garder à l’esprit que chaque enfant apprend à dormir à son rythme. Un bébé qui se réveille a besoin avant tout d’être rassuré par une présence bienveillante pour se rendormir. Ce n’est pas un caprice.

Une des caractéristiques de l’allaitement est que bébé s’endort au sein. Il est au contact de maman, de son odeur et sa chaleur. Ce contact lui permet d’être rassuré et de s’apaiser pour retrouver le sommeil. Au delà de 3/4 mois, il est très probable qu’un bébé qui se réveille et réclame une tétée la nuit ait besoin de réconfort plus que de nourriture. Avec ou sans tétée, il est possible d’accompagner bébé dans son sommeil. Répondre à ses besoins de protection par une présence rassurante lui permettra progressivement d’apprendre à se rendormir seul, même entre deux cycles de sommeil.

En tant que parents, si cette période génère beaucoup de fatigue ou de stress pour vous, nous vous invitons à vous faire accompagner par une conseillère en lactation. Elle vous aidera à trouver des solutions pour mieux accompagner le sommeil de votre bébé.