Les vacances sont particulièrement propices aux déplacements et donc aux pollutions en tout genre. Que ce soit en voiture, en train, en bus, en avion, en bateau, nos trajets rejettent du dioxyde de carbone, augmentant l’effet de serre, et entraînant, peu à peu, le réchauffement climatique de notre planète. Pourtant, il n’est pas forcément possible de partir à pieds, ou en vélo ! Alors que faire ? Rester chez soi ? Ou agir pour le mieux ?
On peut déjà privilégier les transports les moins polluants, comme le train, par exemple. Ne pas oublier que plus une voiture comporte de passagers, et plus le transport sera rentabilisé, à tous les niveaux. L’avion est à utiliser avec modération : il rejette environ 16% de dioxyde de carbone de plus par passager qu’une voiture. Les bateaux (à moteur) consomment non seulement beaucoup de carburant, mais en rejettent également directement dans l’eau.
Il existe un autre moyen de limiter les dégats : compenser ses trajets en carbone ! Pour cela, c’est très simple, le programme responsable et solidaire, à but non lucratif, Action Carbone propose aux entreprises, aux institutions et aux particuliers d’agir par la réduction et la compensation de leurs émissions de gaz à effet de serre en finançant des projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, portés par des ONG dans les pays du Sud, facilitant l’accès à l’énergie propre à ceux qui n’en ont pas de manière satisfaisante et pour lutter ensemble contre le changement climatique. Sur le site, vous pouvez calculer le coût en carbone de chacun de vos déplacements (mais aussi le coût carbone de la vie courante), et ensuite reverser la somme correspondante,dont une partie est déductible des impôts, au programme : c’est la compensation volontaire.
Leur action, ainsi que l’utilisation des fonds, est transparente. Les projets répondent à une charte très précise et sont régulièrement contrôlés, en amont et en aval de leur réalisation (vous pouvez lire à ce sujet la FAQ, très bien faite).

Par exemple, mes dernières vacances à New York (avec escale à Madrid) ont couté, rien qu’en transport aérien, la « bagatelle » de 2994 kgs de CO2 ! Soit 1,6 fois ce que la terre peut supporter, par an et par habitant, pour stopper l’accroissement de l’effet de serre. En monnaie sonnante et trébuchante, cela revient à 59,88€, à peine 8% du prix de mon billet d’avion. Absolument édifiant, je trouve…
Calculez votre émission de gazs à effet de serre sur le site actioncarbone.org :

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