Comme chaque année, le 30 avril est la Journée de la non-violence éducative, coordonnée par la Maison de l’Enfant (fondée par Catherine Dumonteil-Kremer).
Une occasion de faire le point, ce jour encore plus que les autres, sur cette violence éducative ordinaire dont les enfants sont les victimes, sensibiliser les adultes de ses conséquences néfastes sur leur développement psychique, émotionnel et comportemental et accompagner les parents en matière de pose de limites respectueuses.
« La fessée n’a aucune vertu éducative » comme le rappelle le nouveau livret des parents
Réalisé conjointement par le Ministère des Familles avec la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) et la Mutualité sociale agricole (MSA), le tout nouveau livret des parents, sorti il y a à peine un mois, vise à donner des repères éducatifs et pratiques aux parents avant la naissance d’un premier enfant et il aborde l’éducation non-violente ! L’enfant est reconnu dans l’ensemble de ses besoins et l’affection est considérée comme un besoin vital.
« Frapper un enfant (fessées, gifles, tapes, gestes brutaux) n’a aucune valeur éducative. Les punitions corporelles et les phrases qui humilient n’apprennent pas à l’enfant à ne plus recommencer, mais génèrent un stress et peut avoir des conséquences sur son développement.
Sans culpabiliser les parents qui, à un moment, n’ont pas imaginé d’autres solutions, il est possible de trouver des appuis dans des lieux des soutien à la parentalité pour une éducation sans violence. »
La bienveillance et l’éducation positive commencent à faire leur chemin dans les esprits …
Diverses manifestations s’organisent un peu partout en France pour cette journée, vous pourrez trouver la liste des évènements organisés dans chaque région sur le site de la Maison de l’Enfant si vous êtes interessés !
Besoin de pistes pour avancer sur cette voie ? Catherine Dumontheil Kremer met cette brochure à disposition : « Sans fessée comment faire ? »