La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel 2009

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Depuis le 12 octobre se déroule en France la semaine mondiale de l’allaitement maternel 2009. Cette année, le thème international de cet évènement est « l’Allaitement Maternel, une réponse vitale en situation d’urgence« . Si cela est malheureusement d’actualité dans bon nombre de régions du monde, en raison des maladies, des catastrophes naturelles et des conditions économiques difficiles, voire dramatiques, qu’en est-il dans notre pays ? Peut-on réellement parler de réponse vitale, de situation d’urgence ?

Ainsi, La COFAM (Coordination Française pour l’Allaitement Maternel) préfère parler d’un atout en situations de crise, qu’elle soit économique ou sanitaire (grippe A, diabète, cancer). Je suis assez d’accord avec cette vision des choses. On ne répètera jamais assez les bénéfices prouvés de l’allaitement maternel sur la santé de l’enfant et de la mère, sans parler des économies non négligeables engendrées par l’allaitement au sein.

Pour autant, les vieux réflexes ont la peau dure… Quand une mère allaite son enfant de 3 mois, elle est encouragée et complimentée. Passé 1 an ou plus, elle est questionnée et jugée. Mais pourquoi donc l’allaitement prolongé a-t-il tendance à choquer ? Il n’est pas rare d’entendre  doutes et craintes au sujet des conséquences sur l’enfant de l’allaitement prolongé comme en 2007, sur le plateau de l’émission des Maternelles, sur France 5. Et oui, en France, on a du lait industriel « maternisé » disponible partout, alors pourquoi  s’embêter à continuer d’allaiter, autant « couper le cordon », non ? Ce serait donc tellement mieux pour son équilibre psychique et sa santé de passer au biberon ? A croire qu’un enfant né dans un pays en voie de développement peut bien boire le lait de sa mère, mais qu’un enfant de pays riche, non, passé un certain âge, s’il ne passe pas au biberon, c’est l’envoi direct sur le divan du psy quelques années plus tard.

Malheureusement, c’est avec ce genre de réflexions et de préjugés à l’emporte-pièce que l’on démolit l’allaitement prolongé.  Ayant allaité mon petit dernier durant 15 mois, j’en ai entendues, des vertes et des pas mûres à ce sujet. Heureusement que j’étais bien entourée, soutenue par mon mari, ma famille, mes amies… Et je vous rassure, mes enfants sont tout ce qu’il y a de plus équilibrés, et mon petit dernier est autonome et plein de joie de vivre.

Et puis, n’oublions pas que même en France on peut avoir à faire face à des situations d’urgence, à des conditions sanitaires pas toujours au top et à un pouvoir d’achat moribond. C’est d’autant plus d’actualité en ces temps de crise économique et de risque de pandémie de grippe A, non ?

Alors, si l’allaitement maternel reste avant tout un choix personnel et que je ne me permettrais certainement pas d’émettre un jugement négatif sur les mamans qui ont choisi le biberon, je trouve que oui, l’allaitement est vraiment un atout, que ce soir en situation de crise… ou en temps normal !

++ pour en savoir plus sur la semaine mondiale de l’allaitement maternel 2009 ++



6 thoughts on “La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel 2009”

  • L’allaitement maternel est une des plus belle chose que nous offre la nature ;en plus des bénéfices apportés à l’enfant ce qui m’a tout de suite émerveillé c’est ce moment si prilégié que l’on partage avec son enfant.J’allaite depuis 5 mois et espére pouvoir combiner reprise du boulot et allaitement pour pouvoir prolonger le plus possible ces moments de bonheur.

  • J’adore l’allaitement ! Simple, rapide et efficace, passé les problèmes des premiers temps. Mon bébé est actuellement allaité en mixte. Il a 7 mois et il pousse comme un champignon ! J’ai repris le travail depuis 1 mois, et les têtées du matin et du soir sont un réel plaisir. C’est tout à fait possible d’allaiter en travaillant. Et c’est un vraiment super pour maman et bébé.

  • 20 mois, toutes ses dents, et toujours au sein. Quand elle vient et me dit : « téter… », qu’elle tète quand je rentre du travail (ce sont les retrouvailles après de longues heures de séparation), et puis, quand elle lâche le sein et que le lait coule le long de sa bouche, je souris, et un grand bonheur m’envahit. Bien sûr le choix appartient à chacune d’entre nous, mais pour celles qui hésitent, je pense qu’il faut au moins essayer. Passer à côté me semblerait dommage.
    Rien que du bonheur pour elle, pour moi, pour son père, pour ses frères, et sa soeur. Même l’allaitement prolongé permet une ouverture aux autres, malgré ce que pensent certains : « après 6 mois, ça devient du vice ».
    Ben non, quand je vois mes 4 enfants (le + grand à 15 ans 1/2), ce qu’ils sont devenus après tous ces moments passés dans l’intimité, je ne regrette rien, et je suis sûre de moi : allaiter en public même un bébé de 20 mois ne me pose aucun problème, et je n’ai jamais eu de remarque ni de regard de travers.
    Je souhaite à toutes et à tous le bonheur de voir son enfant lâcher le sein pour vous sourire

  • Bonsoir,
    je suis en train de découvrir votre blog et je travaille dans un bureau de presse, notamment pour la marque Melvita.
    je serais intéressée pour prendre contact avec vous et vous envoyer des informations sur la marque.

    bien cordialement
    nathalie

  • 4 enfants en 5 ans dont une paire de jumeaux, j’ai connu allaitement long, co-allaitement et allaitement de jumeaux qui tètent encore à tout juste 2 ans. Pas un seul biberon de lait maternisé, j’ai eut beaucoup de chance sans doute, et la conviction que je pouvais le faire.
    Tous ces regards de mes enfants au sein sont ancrés dans ma mémoire (et sur quelques photos…) et nourriront mon âme jusqu’à ma mort.

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