C’est le marronnier de la rentrée… même si on préfèrerait que ce soit la cueillette des marrons en sous-bois feuillu, non, c’est bel et bien la lutte contre les méchants poux qui revient systématiquement sur le devant de la scène à chaque rentrée scolaire. La faute à la promiscuité des manteaux à l’école, la faute aux températures clémentes, la faute aux parents peu regardants, la faute aux produits chimiques qui rendent les bêbêtes de plus en plus résistantes, la faute à…
Qu’importe à qui la faute, finalement, moi je me débats depuis quelques jours pour débarrasser la tête de mes enfants de ces horribles gratouillis, et je n’ai qu’une envie : éradiquer la pédiculose galopante !
Pour en avoir parlé sur mon blog et farfouillé sur internet, j’ai pu récolter et tester quelques avis et précieux conseils… en voici la liste :
+ les repérer +
– les poux sont de petits parasites à 6 pattes, qui contrairement aux croyances ne sautent pas mais se déplacent très rapidement dans la chevelure, et passent de tête en tête par simple contact. Ils se nourrissent de sang humain, aiment la chaleur et se reproduisent très très vite.
– Pour se multiplier, les poux pondent des lentes qui sont fermement accrochées au cheveu par une sorte de colle. On les différencie facilement des pellicules car un simple brossage ne les élimine pas. Elles éclosent en une semaine à peine, paramètre à prendre en compte quand on fait un traitement : ne pas oublier de recommencer 8 jours après !
+ le traitement +
– Éviter les shampoings et lotions anti-poux « classiques », avec insecticide : les poux développent une très forte résistance à leur égard. Au mieux, seuls les produits les plus récents sont susceptibles de marcher, au pire cela n’aura aucun effet. Les poux continuent de batifoler, et les dégâts sur le cuir chevelu sont redoutables : irritations, desquamation, cheveux abîmés…
– Préférer shampoings et lotions à action mécanique, qui étouffent le pou. Ils sont la plupart du temps à base d’huile végétale ou de silicone. L’autre avantage de ce type de traitement, c’est que les lentes sont plus faciles à décoller.
– Ne pas oublier que le traitement seul ne suffit pas, après il faut s’armer de patience et d’un peigne fin, et affûter ses yeux : l’épouillage à la main est malheureusement indispensable, et à mon avis, c’est la méthode la plus efficace.
– Quelques astuces pour faciliter l’opération : utiliser un après-shampoing, faire des masques à l’huile d’olive, en fait, tout ce qui rend le terrain glissant est le bienvenu pour empêcher le pou de s’accrocher. Il n’en sera que plus facile à déloger !
– Méthode de grand mère que je n’ai personnellement pas testé, mais qui vaut peut-être le coup en complément du traitement : faire un mélange moitié eau, moitié vinaigre blanc, pulvériser sur l’ensemble de la chevelure et laisser sécher les cheveux.
+ les gestes indispensables +
– Dès qu’un enfant est contaminé, il faut traiter toute la famille !
– Il est important également de prendre des mesures d’hygiène draconiennes : laver à 60°C minimum le linge de l’enfant, les manteaux, les écharpes et bonnets, la literie, les serviettes de bain… et recommencer à chaque infestation !
– Placer les peluches et doudous qui ne se lavent pas au congélateur 24h minimum, ou les enfermer dans un sac poubelle 8 jours environ. Ne pas oublier de traiter les housses de canapé, les sièges auto, bref, tout ce que qui entre en contact avec l’enfant.
– Je le répète encore, mais ce point me semble crucial : il faut recommencer le traitement 8 jours après. Parfois on oublie, et tout est à recommencer !
+ la prévention +
– Une chance dans notre malheur, les poux détestent l’huile essentielle de lavande. Il ne faut donc pas hésiter à en déposer quelques gouttes derrière les oreilles de l’enfant, sur sa nuque ou plus généralement lui frictionner les cheveux avec. Personnellement, j’en pulvérise aussi sur le col des manteaux, les bonnets, les écharpes, voire même leurs pulls et je rajoute quelques gouttes dans leur shampoing une fois par semaine. Mes Korrigans embaument littéralement la Provence, mais avec ça, je suis parée. A la guerre comme à la guerre !
– Ceci dit, la meilleure des préventions reste la surveillance. Regarder attentivement et très régulièrement la chevelure de nos enfants permet de détecter au plus vite une activité suspecte au niveau des racines. Et s’en débarrasser n’en sera que plus facile…
Et vous, quelles sont vos méthodes anti-poux ?