Qui a dit que l’écologie c’est que pour les riches, que le naturel ça coûte un bras, que la mode du bio c’est la ruine (du porte-monnaie) ?
Pas moi. Parce que si effectivement à première vue, les produits bios, écologiques, naturels semblent un peu plus chers à l’achat que leurs homologues conventionnels, quand on consomme bio, on consomme différemment, et au final, c’est tout bénef’ pour les budgets un peu serrés.
Quelques exemples ?
Pour la nourriture, on laisse de côté les plats tout préparés et gavés d’additifs plus ou moins mauvais pour la santé et on privilégie les produits frais, de saison, de qualité, et vive la cuisine maison. Regardez le prix des plats surgelés ou en conserve, et comparez avec le coût de ce que vous cuisinez, même en bio. Au kilo, il n’y a pas photo. Bref, comme dirait l’autre : « Ça ne coûte pas plus cher de bien manger !«
Pour tout ce qui est entretien de la maison, les produits sont simplifiés à l’extrême, et on les utilise pour un tas d’applications diverses… sans oublier que les fameuses « recettes de grand-mère« , comme le vinaigre de vin blanc, le bicarbonate de soude, sont particulièrement économiques.
Pour les cosmétiques, c’est pareil, on trouve d’excellents produits bio et naturels tout aussi, sinon plus, efficaces que leurs équivalents chimico-chimiques. Et moins chers, puisque ne disposant pas d’un budget marketing comparable aux poids lourds de la grande distribution. Depuis que je suis passée aux cosmétiques bio, mon budget beauté a été divisé par deux. Alors certes le packaging est souvent moins fun, moins glamour, mais qu’importe le flacon, n’est-ce pas ?
Dans un registre plus général, économiser l’eau, l’électricité, les énergies fossiles au quotidien (en adaptant sa consommation et en privilégiant les appareils économes par exemple) se ressent directement sur le montant de la facture en fin d’année. Ainsi, il est hautement recommandé d’investir dans un récupérateur d’eau de pluie, des économiseurs pour les robinets, des stop-douches, ou encore dans un composteur plutôt que de se ruiner en produits phyto-sanitaires pour le jardin. Et puis, dès qu’on le peut, laisser sa voiture au garage et enfourcher son vélo ou marcher à pied, c’est bon pour la santé, la ligne et… notre petite planète !
Un dernier mot au sujet des couches lavables… on en a déjà parlé ici, mais pour moi c’est très révélateur d’un certain état d’esprit. Certes, c’est un investissement de départ non négligeable (entre 400 et 500€), et ça demande un peu de temps pour leur entretien. Mais au final, que d’économies substancielles réalisées, quand on sait que l’on dépense environ 1000€ en couches jetables pour un enfant entre 0 et 3 ans !
Alors si écologie rimait vraiment avec économie ? Vive l’écolonomie !