Tout va de plus en plus vite dans notre société hyper active et ultra connectée. Entre netbooks, Iphone, connexions wi-fi 3G, on peut gagner du temps en travaillant dans les transports en commun. Avec le développement des fast-food, on peut manger en 5 minutes, debout entre 2 rendez-vous. Faire ses courses alimentaires sur internet, et se les faire livrer, c’est encore un peu de temps d’économisé. Tant pis pour le plaisir de toucher, sentir, choisir ses produits préférés. C’est bien connu, le temps c’est de l’argent, et de nos jours, il faut en gagner, à tout prix (souvent au mépris de la qualité, d’ailleurs).
Pourtant, dans cette folie ambiante, certains ont décidé de lever le pied. C’est la tendance slow, qui a débuté à la fin des années 90 avec la nourriture et la cuisine : le slow food. Refuser la standardisation des goûts induite par l’industrialisation et les fast food, maintenir les traditions culinaires, mitonner des petits plats pendant des heures, retrouver le plaisir de manger lentement et en toute convivialité, respecter le cycle des saisons et privilégier les productions locales, c’est non seulement un art de vivre au quotidien, mais aussi un engagement éco-responsable.
Véritable bouffée d’air dans notre quotidien trépidant, le slow s’attaque désormais à d’autres domaines : le tourisme (slow tourism), la mode et l’habillement (slow wear), le design…
Le point commun de toutes ces tendances slow : consommer moins, consommer mieux, en respectant les autres et l’environnement. Ralentir pour vivre mieux, c’est le nouvel état d’esprit. Et si nous aussi on levait le pied ?