Polémiques sur les crèmes solaires

L’été arrive, le soleil est de retour et s’il apporte nombre de bienfaits, il est aussi fondamental de bien s’en protéger! Exposition après 16h, chapeau, lunettes, T.Shirt et pour les zones qui restent à découvert : la bonne vieille crème solaire!

Une crème solaire oui, mais laquelle?

Avant même de se pencher sur la composition du produit, choisir une crème solaire est déjà un défi en soi : quel indice choisir (enfin maintenant ils appellent ça Facteur de Protection Solaire…) ? Celle-ci résiste-t-elle à l’eau? Celle-là protège-t-elle des UVB ET des UVA? D’ailleurs c’est quoi les UVA et les UVB? Je prend un spray? Un lait? Une crème épaisse est-elle plus efficace?

Et comme si ce n’était déjà pas assez compliqué, voilà qu’en plus, les crèmes solaires que nous avons toujours cru nos alliées contiendraient TOUTES, bio ou pas, des substances douteuses en plus ou moins grande quantité !

Zoom sur la composition des crèmes solaires…

Nous savons que les produits solaires classiques, comme tous les produits cosmétiques, peuvent contenir des substances toxiques comme les parabens, les PEG ou autres conservateurs… Pour se prémunir de cela facile : préférez une crème labellisée cosmébio, bdih… dont le cahier des charges exclu ces substances.

Nous savons également que les filtres chimiques utilisés dans les crèmes classiques peuvent provoquer des allergies ou des irritations. Certains de ces filtres sont même reconnus comme étant ce qu’on appelle des perturbateurs endocriniens. Imitant certaines de nos hormones, ils trompent notre organisme et sont mis en cause dans la diminution de la fertilité, dans l’augmentation des cancers du sein et de la prostate. Imaginez également l’effet sur la faune marine de milliers voire de millions de vacanciers à travers le monde déversant ces hormones de synthèse dans la mer simplement en s’y baignant via leur produit solaire?

Pour éviter les filtres à ultraviolets chimiques et préserver l’environnement, là encore facile : préférez une crème utilisant des écrans minéraux (Dioxyde de titane ou oxyde de zinc) ! Très efficaces pour repousser les UV, ces écrans sont même de plus en plus utilisés en cosmétique traditionnelle pour les peaux sensibles et les jeunes enfants car ils ne provoquent aucune allergie. Seul inconvénient que nous connaissions auparavant de ces matières : ils laissent des traces blanches sur la peau et sont plus difficiles à étaler ce qui décourageait nombre de consommateurs…

Les Nanomatériaux : invention miraculeuse ou nouveau scandale sanitaire ?

Ce problème de trace blanche a finalement été résolu par les fabricants grâce à une nouvelle technologie révolutionnaire : les nanomatériaux. En réduisant le dioxyde de titane et l’oxyde de zinc en particules de toute petite taille ou « nanoparticules » (entre 1 et 100 nanomètres c’est-à-dire milliardièmes de mètre!), le film blanc inesthétique devient presque invisible tout en conservant aux crèmes leur efficacité contre les UV.

Oui mais voilà c’était trop beau : les nanoparticules et les écrans minéraux sont désormais AUSSI suspectés d’être toxiques…

Arghhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!! (hum… désolé mais ça soulage…)

Il a ainsi été démontré que, lorsqu’elles sont exposées aux UV de la lumière solaire, les nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc sont photoactives, produisent des radicaux libres et endommagent l’ADN des cellules de la peau. Les fabricants argumentent que les nanoparticules ne franchisent pas la barrière cutanée seulement des analyses récentes prouveraient le contraire et de toutes façons le dioxyde de titane, en nanoparticule ou pas, serait également problématique contrairement à ce que l’on pensait jusqu’à aujourd’hui (il serait cancérigène par inhalation) !

Bref querelle de scientifiques ou pas il n’y a pas de fumée sans feu et moi dans ces cas là mes antennes se mettent à vibrer et me disent de privilégier le principe de précaution!

Alors je fais quoi moi maintenant?????????????

Il semblerait que la seule solution 100% saine que nous ayons aujourd’hui soit de ne pas utiliser de crème solaire. Or, nous savons que c’est difficile voire dangereux car malgré notre vigilance il y a toujours des moments où nous nous retrouvons exposé aux rayons du soleil au mauvais moment…

Nous devons donc étudier le rapport risques / bénéfices et faire appel à notre bon sens. Or, les risques liés à une trop grande exposition au soleil sont indéniables, dangereux et mettent tout le monde d’accord. Aucune étude ne viendra vous démontrer le contraire!

Rappelons également à quel point le soleil est aussi source de bienfaits ! Nous en avons besoin que ce soit pour notre moral ou pour aider notre corps à fabriquer la vitamine D indispensable pour fixer le calcium sur les os. C’est la surexposition qui est dangereuse !

Nous avons donc choisi chez Bébé au Naturel de :

  • mettre à votre disposition un dossier « soleil » pour vous aider à vous protéger efficacement
  • de continuer à proposer des crèmes solaires mais de ne sélectionner que celles qui, selon l’état de nos connaissances, sont les moins pires… ou les plus saines. Nous ne proposons donc que des crèmes solaires labellisées sans filtres chimiques ni substances nocives dérivées de la pétrochimie ET sans nanoparticules. Elles contiennent certes du dioxyde de titane mais toutes les crèmes solaires en contiennent même les chimiques car c’est l’écran le plus efficace actuellement contre les UV, alors autant choisir celles qui n’ont pas toutes les autres substances douteuses en plus…

Consultez notre dossier « soleil »



12 thoughts on “Polémiques sur les crèmes solaires”

  • On m’a conseillé l’huile solaire 100% naturelle de Maria Pieper (M**** d* b***), indice de protection 4. En complément d’un chapeau, d’un t-shirt et d’une exposition au-delà de 16h…

  • Bonjour,

    Un reportage récent (source ?) stipulait récemment que les crèmes solaires bio ne remplissaient pas leur devoir en terme d’indice.
    Exemple : un indice 40 ne vaudrait en réalité qu’un 30…

    Cela ne m’empêchera pas certes d’acheter du bio…mais juste un indice plus fort 😉

  • c’est vrai que les médias s’acharnent sur les crèmes solaires bio et sur les cosmétiques bio en général sous prétexte que le marché du bio est en plein essor. C’est tendance donc louche! Les fabricants de produits bio ne sont certainement que d’horribles profiteurs voulant s’enrichir sur le dos des pauvres consommateurs bien naïfs. Entre nous, que dire alors des fabricants traditionnels?

    Il se trouve que, même si effectivement dans le bio, COMME PARTOUT, il y a des gens plus ou moins professionnels et plus ou moins transparents, il y a aussi des laboratoires sérieux qui font bien leur travail et qui sont certifiés par des organismes indépendants. Il se trouve également que les consommateurs que nous sommes ne sont pas aussi naïfs que cela et que nous savons faire la part des choses. Dans le reportage, si nous considérons que ce qui a été dit est vrai ce qui reste à prouver, il y avait des fabricants effectivement peu scrupuleux qui annonçait un FPS de 30 alors que le FPS testé était de 7! Mais il y en avait également comme le laboratoire Melvita dont le FPS annoncé était de 40 et le FPS sois disant réel testé de 33. Ce n’est quand même pas la même chose !

    Melvita justement, dont la crème solaire a été remise en cause dans ce fameux reportage, a édité sur son site une réponse tout à fait convaincante que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien ci-dessous :
    http://www.melvita.fr/fr/melvita-actualites.cfm

    Une question persiste malgré tout sur les indices de protection : comment répondre aux nouvelles exigences édictées par la règlementation européenne publiée en 2006 qui impose notamment une protection UVA au moins égale à 1/3 de la protection contre les UVB. Or, ce rapport de 1/3 est difficile à obtenir avec des écrans minéraux, ce qui a conduit certaines marques soit à cesser momentanément de fabriquer leur crème pour revoir leur formulation (Weleda, Melvita), soit à baisser leur FPS UVB sur l’étiquette pour que le rapport soit atteint (Lavera). Cela signifie que les crème solaires sur le marché actuellement ne sont plus conformes à la nouvelle règlementation mais vous protègent conformément aux règlementations en vigueur jusqu’en 2008.

  • Je suis contente de trouver votre dossier sur les produits solaires. Mon fils à une peau blanche, et a priori supporte mal les huiles essantielles ou autres parfums. Je vais essayer les produits bio. A suivre.

  • Comment savoir si ma crème solaire bio contient des nanoparticules, sont-elles identifiables parmis la liste INCI des ingrédients.
    Savez-vous si le stick solaire Planet Kid en contient ?
    Merci !

  • un vrai m…… !

    le pire c’est que les dermatos sont contre les crèmes bio qui sont d’après les 23 que j’ai vus « totalement inefficaces »

  • les crèmes bio sont tout à fait efficaces pour autant que vous sélectionniez des crèmes fabriquées par des marques connues et reconnues comme effectuant correctement leur travail, labélisées et ayant un FPS adapté à votre peau!
    Pour les avoir testées sur mes deux petites filles je suis sûre de moi! 🙂 (Flore alpes et alpaderm FPS 30 pour l’instant. Je m’apprête à tester eubiona et la nouvlle gamme Melvita qui a été recomposée sans nanoparticules en 2010 )
    C’est d’ailleurs une grande fierté : jamais un coup de soleil depuis leur naissance… Quand je me rappelle les nuits passées quand j’étais petite fille moi même à me tourner et à me retourner dans mon lit pour ne pas toucher mon coup de soleil!!!! 🙂

  • On occulte que le TIO2 est 100% chimique. Sachant qu’il y a au moins 20% pour une protection spf 40 comment explique t’on que le produit soit bio ?

  • J’ai acheté ce produits car mes jambes ne bronzent jamais contrairement au reste de mon corps. Je m’adore car cela laisse la peau douce et d’une couleur magnifique. On peut même en mettre en étant déjà bronzée car cela illumine le bronzage et donne de l’éclat à notre couleur ! Un produit vraiment top et pas cher !

Laisser un commentaire